Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

voyageadeux

voyageadeux
Publicité
Archives
2 mai 2013

Remise à niveau

DSC03960

Pendant qu'en France on s'amuse à se faire passer pour des abrutis aux yeux du monde entier, ici le mariage gay se légalise dans la plus grande quiétude. Nous n'avons malheureusement pas ses valeureux soldats du Seigneur en manque de croisades contre l'infidèle qui veille à détruire les valeurs libertaires existantes afin de restaurer une idéologie puritaine inexistante au sein de l'église même. Mais bon, pourquoi pas légaliser le mariage civique des évêques, ça éviterait qu'ils se cachent. Enfin en temps de crise, l'être humain se doit de se chercher un ennemi, n'est ce pas?DSC04038

Bref, article important car article de pardon. Oui pardon. L'auteur des articles précédents avait sensiblement un cerveau assez malade pour ne pas voir qu'il s'égarait de la vrai définition du blog c'est à dire un récit descriptif de la vie de ses créateurs. Du vrai quoi, du réel, du pur voyeurisme comme on l'aime à la loft story, revenons au bonne vieilles valeurs, privilégions le journal intime au récit d'aventure.

DSC04043

Pardon également de ce retard conséquent mais la raison est que nous vivons dans la rapidité, nous nous couchons relativement tôt, vers 6-7 heures du soir, le temps manque donc pour vous faire part de notre voyage.

Le contexte prête en plus à l'écriture de quelques chose d'exceptionnel car nous nous trouvons actuellement dans la maison d'une écrivaine best-seller dans le genre érotique.

DSC04080

Je me lance.

Margot et Alex quittèrent Hasting point. Il passèrent dans le Te Urewera National Park Point. Ensuite il passèrent dans la région de Rotorua virgule, où ils virent une activité géothermique belle.

Margot trouva cela ouvrez les guillemets «beau » Fermez les guillemets et point. Pour finir nous sommes arrivé dans un nouveau woofing au sud de Coromandel point. Notre voyage est bien point.

A bientôt. Point final.

 

Signature :Margot et Alex

 

Et oui mon article sent l’œuf mort comme les sources d'eau chaude de Rotorua. Enfin le soufre. Mais bon les deux sentent pareil.

D'ailleurs saviez vous que ces sources d'eau chaude sont très bonnes pour la peau c'est pourquoi parfois on y trouve des hommes ivres dormir dedans toute la nuit. Ils y sont bien car l'eau chaude leur brûle les pieds et ils n'ont pas froid, même nus. Et le matin en se réveillant, ils sont tout beaux et propres.

Enfin tout est relatif, le soufre n'efface pas tout, ils sentent juste l’œuf en plus de la bière.

 DSC04141

 

 

 

Bisou

 

Publicité
Publicité
2 mai 2013

La tongue des origines

La tongue des origines.

 Attention seal

Nous sommes désormais je dois vous l'avouez dans un climat moins favorable, bien que l'été indien continue encore à nous sourire.

Pourtant les kiwis portent toujours des tongues. Hommes et femmes.

Pourquoi ?

C'est la question que Margot s'est posée un beau jour, soudainement, comme ça, par accident. Elle s'est demandée « pouquoi l'kiwi i mé lé tongs ? Pouquoi pas lé policier i mé les tongs ? ».

Bref question d'importance capitale. Car oui enfin pourquoi les kiwis mettent des tongues ?Rivière Feartheston

 

La première supposition fut d'ordre physiologique. Nous avons pensé que le kiwi est ainsi fait qu'il n'a pas froid au pied, jamais. Il peut supporter des températures semblables à celles que supportent un manchot empereur, tranquille les mecs. Moi je marche dans la neige en tongue ça vous pose un problème ? Ou je me fait un bain de pied dans la glace, avec mes tongues bien entendu. Nous sommes même aller jusqu'à supposer qu'en réalité, la tongue, est la continuité du pied du kiwi, donc une partie propre du corps humain. Avec du sang des vaisseaux, de la peau colorée, cellules, membranes et tout le bataclan. Mais non nous avons découvert que tout ceci était faux car nous avons touché le pied du kiwi. Oui touché et nous avons remarqué qu'il était froid quand il faisait froid et que la tongue se décollait du pied.

Donc le kiwi à froid au pied mais pourtant il continue à porter des tongues. Étrange bonhomme.

 

Ce qui nous à fait arriver à une deuxième supposition : La tongue est esthétique.

Oui car on sait à quel point les codes de beauté peuvent être différents d'un pays à un autre, et surtout à quel point certains sont prêt à souffrir le martyr pour être désirables physiquement. Prenons l'exemple de la Chine. Qui n'a pas entendu cette histoire des chinoises s’atrophiant les pieds en mettant des chaussures minuscules afin d'obtenir le pied parfait c'est à dire petit.

Alors pourquoi le kiwi ne porterait-il pas des tongues par souci d'élégance, pour donnez un profil distingué à son pied, quelque chose de classe vous voyez, la tongue en cuir, la tongue fashion...

Mais tout ceci sonne faux. Déjà un pied, prenons le pied en lui même. Est ce que on peut dire que c'est la partie la plus belle de notre anatomie... Alors ajoutons à ce pied pas vraiment joli, une tongue, est ce que cela fera quelque de mieux ? Vous voyez le petit bout de plastique ou de tissu qui sépare le pouce des autres orteils ? Vous trouvez ça bien ? Esthétique ? Sexy ?

Et n'oublions pas que le kiwi se déplace aussi pied nu. Alors le raisonnement tombe à l'eau. Et puis merde il s'en fout lui de plaire du pied.

 

IL est clair qu'il nous fallait donc une autre piste.

Je pensais à la partie philosophique, ce retour au pied même, cet aspect du pied au naturel, du pied découvert, ouvert à tous c'est a dire donc à la société, cette ouverture d'esprit qui se dévoile par se pied nu. Finalement la fin des tabous et la liberté totale d'expression de son ego sans la peur du jugement. La fin du miroir en soi. Le rienafoutrisme.

Sur ce coup la Margot me dit de la fermer.

 castlepoint

Mais quoi d'autre pouvait expliquer ce phénomène ?

 

Arrivé dans ce cul de sac rien ne supposait que nous trouverions la réponse à cette question, tel l'homme se questionne sur ces origines depuis la nuit des temps.

Et pourtant nous le découvrîmes...

Terrible secret enfoui depuis des millénaires...

Ayant observer de près la faune de la Nouvelle Zélande nous vîmes cet oiseau, le pukeko, avec son anatomie plantaire particulière...

Et soudainement le lien se fit de lui même...

 

...Le kiwi descend du Pukeko...

 

 

 DSC03896

 

29 avril 2013

Le retour de pepere

 HAHAHAHA laissez moi éclatez de rire je vous prie car je devine que l'on se demande outre-mer comme va notre bon vieux pépère, celui qui conduit avec le petit doigt les camions de chantier les plus fous, celui dont les bras musclés font envier tout les bodybuilders de l'infini et au-dela (et si vous voulez pareil, il vous faudra manger 2kg de steak tout les jours).

safari boulders 3Car pépère n'est pas mort,

Non pépère jamais ne dors,

Pépère en pleine forme,

Oui en bonne et due forme !

Pépère est même ravi en ce moment, il est épanoui car il accomplit des choses infinis au lieu de restez au lit, il adore les rimes en « i », alors j'écris pour lui, mais jamais cela se finit et je vois qu'on se languit donc j'arrête ici.

Pour en revenir à Pépère il fut très occupé ces derniers temps et c'est pourquoi il est à la fois heureux car on sait à quel point il adore ne jamais s'arrêter, un vrai bolide celui la.

Pour résumer un peu, Pépère a simplement torcher l'ascension du Mont Cook, le plus haut de Nouvelle-Zélande. Alors comme quoi toute cette histoire avec les prouesses d'Edmond Hillary, c'était un peu du flan, « Hillary sucks », je cite Pépère. Je le vois encore grimper ce demi-dieu tel un bouquetin des neiges, sautant de corniches en corniches, plantant son nez dans la neige froide pour l'aider dans les moments les plus périlleux mais toujours le regard tourné vers la lumière, ce regard qui semblait dire «  Toi le sommet, dans 5min je te transforme en conne à glace que je peux acheter dans une vulgaire roulotte près d'une plage », c'est dire le mental d'acier qui se dégageait de pépère, cela en fit frissonner la montagne. Bref cet exploit ne fut pas vraiment attribué à Pépère qui n'avait que faire de la gloire, de la reconnaissance et de toute ces conneries réservé aux peoples, mais il fut attribué à un animal légendaire que les témoins on cru reconnaître :

«  Le YETI, je l'ai vu c'était pas humain, c'était le YETI c'est sur »

Pauvres témoins candides, on pardonnera leur ignorance.

Cabbage claremont

Après cette promenade de santé Pépère ne s'arrêta pas car il avait soif. Et quand Pépère a soif il boit du vin. C'est tout.

Malencontreusement il roula trop vite, et supersonic ne put suivre. Non, et vous savez pourquoi ? Car supersonic n'était qu'une machine, un belle certes mais pas plus qu'un moteur sur roue enrobé de taule. Et que fait un moteur su roue enrobé de taule face à un cyborg ? On s'excuse voilà ce qu'on fait petite voiture, on s'excuse.

Assez énervé de ce contre-temps, Pépère transporta sur ses magnifiques épaules la carcasse de supersonic jusqu'à un garagiste gay.

Ceci n'est pas une erreur de frappe nous sommes en NZ et ici tout est possible.

mont cook 28Quoi qu'il en soit Pépère pépère n'a rien contre les garagistes gays et moi non plus, et il avait encore plus soif qu'avant donc alla directement se servir dans une usine à vin pendant la nuit. Direction les cuves à alcool.

Le lendemain matin il se réveilla, enfin se fit réveiller par la patronne qui l'accusa bien sur d'avoir tout bu. Étant le seul sur place, il était le coupable parfait. Ne voulant pas d'histoire, pépère décida de rembourser le méfait en se proposant de faire les vendanges gratuitement seul et le temps que supersonic finisse de se faire bichonner, donc en une journée. « It's such a good deal » répondit la patronne.

Comme vous avez pu le remarquer, il y a de plus en plus de phrase en anglais dans les articles du blog. C'est ca quand on devient bilingue, on ne sait plus quelle est sa langue natale.

 mont cook 10

Et donc il le fit, n'en doutez point toute les grappes furent récoltées mais un nouveau souçi vient assombrir le tableau et ajouter un ride sur son beau front lisse. Le garagiste était un peu lent et demanda 3 semaines pour tout réparer. Pépère dit «  Garagistes sucks », en lui enfonça le frein à main dans l'**** (je préfère m’autocensurer, car personne ne le fait, bande d'inconscients), et posa la voiture dans un hotel 5 étoiles où il s'installa pour faire un peu de mécanique, car pépère aime le luxe pour sa voiture.

Finalement après avoir vendanger et vidanger, pépère partit de nouveau sur les routes avec sa compagne pépète, cette dernière toute éblouie par tant de prouesse, les yeux illuminés et la bouche en cœur.

 

En tout cas pépère va bien.

Le saut fou

Tchou

mont cook 27

11 avril 2013

Les raisins de la colère en NZ

 

bannocburn lac

« Moi j'en ai connu des bandits, des Al Capone, des Pablo Escobar, ou autres Bernard Tapie, mais des comme LUI, ha ça jamais !!!»

Une personne très proche de mon entourage se plaint que les histoires que je raconte sont toujours glauque, sordide, avec un humour noir, que ça ne reflète pas la réalité de notre voyage, que c'est toujours pareil...et blablabla. Donc on me traite de menteur et on insinue que c'est redondant ce qui sous entendrait que j'endors vos esprits qui ont si besoin d'être stimulé, je le sais bien.

Je répondrais que je tente juste d'être le plus sincère possible sur ce qu'il se passe véritablement ici, c'est pourquoi je vais vous narrer avec bonne foi, une histoire toute gaierette qui nous est arrivé a Cromwell, ville qu'il ne faut pas confondre avec son homonyme coupeur de tête de rois.

 Il faut savoir qu'une seule règle régissait la ville de Cromwell, celle de cette homme affreux, scandaleux, cette homme que l'on surnommait la fouine, la gueule rouge ou encore son nom le plus connu : le roi du pétrole . Mais nous on s'en foutait car on aime bien les hommes qui font peurs, ça nous rend toute gaite.

old cromwell

Nous rencontrâmes, j'allais dire malheureusement, mais non heureusement bien sur, le roi du pétrole dans son fief, le camping du chalet, alors que nous nous étions égarés dans le choix de notre cuisine. Il nous interpella soudainement près du frigo, une bière à la main et plusieurs dans la panse:

«  Hey guys, are you new in this block, b'cause I ' never seen you before, if not you can't be here, where d'you sleep ? » 

Un peu intimidé par ce charisme hors norme mais à la fois fiers que ce beau poivrot nous adresse la parole, nous bégayâmes quelques mots en anglais :

« Heu sorry, heu... we sleep here,you know we have a tent and... »

Et il nous interrompit d'un grand rire sardonique :

« HOUAHOUAHOUA ! A tent ! So you can't use this kitchen, here we pay BIG MONEY for have this facilitie, you can't be here! HOUAHOUAHOUA ! We pay BIG MONEY, do you understand ? The kitchen is for the block and we pay BIG MONEY ! HOUAHOUAHOUA ! »

Interloqués, nous ne savions que répondre par cette prestance et fîmes demi-tours, toutes gaites d'avoir parlé avec ce gentil garçon.

(Avant d'aller plus loin je dois vous expliquer qu'avec Margot nous avions l'intention de trouver un travail rémunéré car l'argent du routard se consume dans l'essence et les pneus. Ou alors le savon bio, oui nous respectons l'environnement en Nouvelle-Zélande, mais rassurez-vous dès qu'on rentre on recommence à polluer.)

vigne cromwell

 C'est donc en quémandant du boulot que nous rencontrâmes sans le savoir un des amis du roi du pétrole. Ce bandit, très talentueux dans la manipulation et le mensonge, se nommait Elodie (prononcez[AÏE] à la fin, à l'américaine, ou sinon vous pouvez dire élolo, mais ça elle aime moins, ça la met en rogne, et vaut mieux pas la mettre en colère la Elodie, c'est moi qui vous le dit), et c'est avec elle que nous tombâmes vraiment dans ce qu'on peut appeler l'esclavage, l'esclavage des vignes. Mais je vous rassure nous étions toute gaïte d'être esclave car je précise qu'on était contre l'abolition à la base.

Se faisant passer pour une française par sa maître de la langue de Molière avec un petit accent de Bezac, elle nous alcoolisa à forte dose de mauvais Pinot noir en chantant entre chaque verre cette phrase qui retentit encore dans nos mémoire :

«  Roule tout doux dans le 2-5, lève ton verre et trinque ! »

Complètement bourrés, nous signâmes des contrats de travail posé habilement près des bouteilles nous liant pour une durée indéfinie au roi du pétrole. Quel honneur, imaginez vous, pour nous, pauvres imbéciles heureux.

 

Le lendemain la tête en montgolfière, nous eûmes la surprise de se faire réveiller brusquement de notre tente par un coup de pied ferme. Ce coup de pied fut donné par une botte en caoutchouc extrêmement raffinée portée par une jambe ayant un mollet tatoué d'un ying et yang enflammé.

Et quand vous voyez en face de vous la puissance du ying et du yang enflammé, plus rien ne vous retiens de tomber dans un état proche de la syncope .

Mais peu importe nous aimons les réveils musclés et nous avions hâte de faire les esclaves donc nous nous mires sur pied plus rapidement qu'une nouille sautée.

Cet homme très subtil était en fait le valet du roi du pétrole, son matricule : Brokebackmoutain ; sa particularité : le pouvoir du ying et du yang enflammé.

 

Je voudrais également présenter un personnage assez mystérieux, voir mystique qu'il ne faut pas louper quand on parle de la vie du roi du pétrole.

Il va sans dire que ce dernier n'allait pas sans femme, sans la reine du pétrole. Tout le monde s'est demandé un jour qui était-elle, ou vivait-elle  car personne ne l'avait vu. Mais je peux vous dire une chose et une seule :tout le monde l'avait entendu. En effet, tout les soirs un son gutturale provenant du fond du camping se propageait dans toute la zone et cela sans s'arrêter de la nuit. On percevait quelques : «FUCK, FUCKING FUCKER YOU SUCK , FUCK THE FUCKER AND SUCKER !», et cela avait pour effet de nous bercer tout doucement, comme des petits nourrissons, j'ai même repris a sucer mon pouce en entendant cette mélodie si apaisante.

 

Néanmoins la vie dans les vignes était palpitante et nous remercierons jamais assez le roi du pétrole de nous avoir offert ces moments proches du Nirvana.

Le superviseur était donc Brokebackmoutain et pour se faire obéir plus facilement il était entouré d'un armé de Vanuatu-an. Culturellement différent, ils aimaient chasser le merle et le lapin qu'ils attachaient encore vivants à leurs ceintures pendant que nous nous amusions, avec nos mains noires et couvertes de sang, à poser des filets sur ces admirables vignes de pinot noir.

Margot plus particulièrement se lia d'amitié profonde avec eux, car elle appréciait la souffrance animale plus que tout au monde. Je les vois encore, courants ensembles dans les lignes de vignes à la poursuite d'un petit lapinou, à savoir qui l'attraperait en premier !

 

Cependant la vie paradisiaque s'arrêta brutalement. Vous savez dans le milieu des truands, le plus fort souvent trouve plus fort que lui, et c'est ce qui arriva au roi du pétrole. Cet homme dont la vie extraordinaire n'a plus besoin d'être contée, finit à proprement parlé le nez dans le merde. Et oui, il fut détrôné par Christianf, coq sans foi ni loi, qui lui vola sa reine du pétrole et ses vignes par la même occasion. Le roi du pétrole dû nettoyer les toilettes du chalet jusqu'à la fin de sa vie. Christianf, accompagné de son acolyte TIGER, exécuta tout le personnel du roi du pétrole. On retrouva le corps de Brokebackmoutain dans les grappes de raisins, la puissance du ying et du yang enflammé avait faillit face à la patte monstrueuse de TIGER. Pour les Vanuatu-an, Tiger les pendit vivants aux pieds de vignes.

Il est clair alors que Christianf n'était vraiment pas intéressé par le milieu viticole mais plutôt penché vers la graine qu'il aimait prendre en shoot du matin jusqu'au soir, et c'est bien cette dernière qu'il fit pousser a foison à la place des anciennes vignes.

 christianf

Incompétents et perdus face à cette nouveauté, nous reprîmes la route furieux, car tout ce que nous voulions nous, c'était du raisin.

C'était donc les raisins de la colère.

Fin (grandiose)

23 mars 2013

Oamaru, le monde des pingouins bleus

La première impression que la ville d'Oamaru nous donna, fut un sentiment de malaise. C'est un bon début pour une ville, bravo la ville, chapeau bas !

En effet, nous arrivâmes, sifflotant une bon petit air de Johnny Halliday quand nous vîmes ce panneau étrange :

« Attention aux pingouins »

 pinguoin signCertes, attention, mais attention à quoi ? Totalement blagueurs et ignorants, nous imaginâmes déjà une attaque de pingouin armé d'arcs et de flèches, encerclant la voiture à la manière des indiens d'Amérique que nous avions vu faire dans des vieux westerns spaghettis. Et nous éclatâmes de rire :

« HAHAHAHA !»

en se pliant les genoux et les coudes, Margot percutant le volant avec son nez et moi même éclatant mes dents dans le pare brise. C'est violent quand on se marre chez nous.

 le velo fou

Cependant, et ce mot est important, car il nous fait revenir directement au début du récit, c'est à dire au sentiment de malaise que s'inocula en nous, tel un bon vieux virus de la grippe. Cependant donc, nous vîmes rapidement qu'il se passait quelque chose d'étrange, car la ville était déserte. Et cela en plein jour. Alors moi je veux bien que en Nouvelle- Zélande il n'y est personne, mais la faut pas pousser, en plein jour quand même, on va pas me dire que les bars son fermés. Comment on regarde le match de rugby ? Hein ? Ho alors !

 

Plan panoramique sur les rues vides, le vent chaud s'engouffrant dedans, et la subaru avançant tranquillement à la recherche d'un âme qui vive.

elephnant rock 3

Nous claquâmes nos portières avec les yeux éblouis par un soleil aveugle et la goutte de sueur roulant sur nos joues. Rien. Rien ne se passait.. Tellement rien que le malaise ne nous quitta plus, c'était comme un nouvel ami, sauf que dans cette situation, on n'en voulait pas, on le dégage l'ami chewing-gum, oui le parasite, on lui crache à la gueule.

Margot, l'esprit vif, proposa de quitter la ville morte. «  Je m'ennuie Alex, on s'en vas ?! »

Alex l'esprit curieux répondit: «  Attends Margot, je suis persuadé qu'il y a quelque chose a voir avec les pingouins, on est pas allez partout encore, je te propose, en tant que compagnon de voyage de chercher encore ».

Nous nous dirigeâmes alors un peu perdu vers le port. Et LA, il se passa quelque chose... Quelque chose que le simple mortel ne peut comprendre, ne peut envisager, ne peut même pas imaginer dans ses pires cauchemars  qui peut être par exemple de rêver de Benjamin Castaldi faisant un strip-teese sur une mélodie de Céline Dion ( ça doit être vraiment horrible entre nous): Sur la jetée, un amas de personne, pour dire la population de la ville, agenouillé ensemble et en silence devant... ON NE SAIT PAS ENCORE !

 

(le type de discours se situe selon le point de vue des personnages, Margot et Alex, on ne peut décrire alors quelque chose qui n'existe pas dans l'action qui est en train de se dérouler, est ce clair?)

 blue pinguin 5

Quelque peu troublés par cette vision fantasmagorique, nous nous glissâmes tout doucement derrière cette foule immobile pour essayer de percevoir quel était l'objet du culte. Et nous le vîmes. En chair, en os, en petit, en bleu. La prière générale s'adressait aux manchots, aux blue pingouins comme ils les appellent ici. Damned, on aurait du le deviner avant , mais bon nous ne sommes pas l'auteur omniscient d'un livre, nous sommes le point de vue interne au personnage, alors il faut le temps.

Autant vous dire que nous on était heureux de le voir ce pingouin car nous avions été maudit pendant ces longs mois à sa recherche. Mais on ne s'attendait pas à ça. Tout les blues pingouins de la NZ avait donc trouvé refuge à Oamaru qui les accueillait comme des rois.

Je vous décris rapidement la cérémonie qui a lieu tout les jours en l'honneur de ces animaux :

Tout d'abord la première phase que l'on appellera phase d'arrivé qui consiste à la sortie de l'eau du pingouin qui arrive comme une bombe avec l'aide des vagues et qui s'éclate littéralement sur les rochers, car le pingouins ne pense pas à freiner. A peine le temps que l'écume se dissipe, environ une dizaine de nourrisson sont jetés à l'eau en même temps dans des corbeilles en osier. Ne nous demandez pas pourquoi, c'est le rite, c'est comme ça. Ensuite commence la deuxième phase, la marche folle, qui dure environ 3heures, où les pingouins se dirige lentement mais sûrement vers leurs nids, gorgé de bébé qui braillent, demandant la pâté quotidienne. En même temps s'organise un grand bûché au centre du port, ou l'on fait brûler l'homme le plus vieux du village. Alors nous pensons avec Margot qu'il y a en se rappelant les sacrifices des bébés et maintenant du vieillard, une espèce de volonté de recréer l'équilibre du monde originel, mais rien n'est sur. Si vous avez des idées n'hésitez pas.

Enfin la troisième phase, la phase de la grande becquée, où les chieurs ferment enfin leurs gueule car lesdites gueules sont pleines de poiscaille. Mais détrompez vous le calme ne reviens pas tout à fait, car en même temps, toute la populace, dans une étrange transe hypnotique, se met à chanter et danser le long de la plage, en poussant des cris absolument euphoriques. Mais dans un autre langage. Enfin si on peut appelé ça un langage... Le style de danse rapidement, peut être classé dans un genre totalement nouveau que j’appellerai le néo-abstrait, plutôt un grand bordel, avec des gestes saccadés, des rythmes totalement différents et une coordination inexistante. Tout ce raffut ce conclut par un bain général, qui selon l'explication d'un local, sert à se laver de tout les pêchers accumulés le long de la journée, car nous avions oublié de le préciser, Oamaru est LA VILLE la plus dangereuse (en terme de criminalité)AU MONDE ! Mais bien sur !

 

Nous repartîmes donc quelques heures après la tombée de la nuit, satisfait de l'expérience du Pingouin bleu et en se disant quand même, que l'on en demandait pas tant. Mais bon ce pays n'aura pas fini de nous surprendre et c'est ça la magie de l'aventure.

 

Plan séquence en fondu noir après la focalisation de la caméra sur la subaru reprenant la route sous le ciel étoilé.

 

zim levi gail alex moi

 

Publicité
Publicité
21 février 2013

Freaky story : La vie d'un trip

 

moeraki bulders 7

Nous sommes nés dans des rochers comme le ferait de son œuf un petit poussin,

Notre mère est l'océan azur et infini,

Notre mère nous a posé près d'elle, sur les bancs de sable satins.

Nous sommes des Boulders humains, et notre première bouffée d'air est la brise saline.pulburn dam 3

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons couru dans des vastes plaines comme le ferait l'étalon fougueux,pulburn dam 8

Notre guide est le vent sec et puissant,

Notre guide nous a emporté le long des herbes dorées, dans l'atmosphère brumeux,

Nous avons grandi dans le Rohan, et notre premier terrain de jeux est sans temps.

 tarte

Nous aimons désormais les belles rencontres, comme le hasard de la route le permet,

Notre ami est un magicien, simple et joyeux,

Notre ami nous a donné des sourires et de la peine quand, de nos yeux, sa demeure s'éloignait,

Nous aimerons toujours voyager pour des gens comme Bob, il n'y a pas de fin quand on est heureux.

bob 2

16 février 2013

Berlioz, l'oiseau fou

berliozIl est vrai camarade camaraderesse, que nous nous sommes bien trop fixé sur l'Homme à notre goût et nous n'avons pas laissé l'animal s'exprimer. Bien, je vois déjà nos amis philosophes prendre leur plume argentée comme leur cheveux pleins de sagesse et poser les problématiques suivantes : « Mais l'homme n'est-il pas un animal ? Un animal politique ? L'homme est-il supérieur au sauvage ? L'homme est-il une dinde ? Un zèbre ? Une dinde zébrée ? »

Je répondrais sans failles à ces garçons érudits, que ce qui nous importe n'est pas tant le fait que l'on soit ou non des animaux, mais plutôt Comment Sylvester Stalone parvient-il encore à élancer et coordonner son organisme totalement unique pour réussir se taper un sprint de 100 mètres ? Et ça, je crois mes amis, que la réponse n'est pas dans du Freud ou du Descartes, mais peut être dans un prochain The Expandables qui sait ?milford 27

Focalisons nous dorénavant sur Berlioz, l'oiseau fou .

Ce fut par un total hasard que nous rencontrâmes ce charmant volatile vivant dans une forêt près des Fjords. Il était comme à son habitude en train d'exercer sa si talentueuse voix sur un Ave maria, quand nous déboulâmes au volant de notre bolide dans son espace vitale et faillîmes l'écraser. Honteux, la queue basse, nous vînmes immédiatement demander pardon à genoux, auprès de ce pauvre être déplumé, en lui proposant tout bonnement de devenir ses humbles serviteurs. Berlioz, posé sur une branche, nous regarda de tout son orgueil de petit oiseau, et s'exclama : «  Et bien soit, vu que je peux faire ce que je veux de vous deux, vous serez désormais mes esclaves sexuels. » Interloqués, nous ne répondîmes guère, imaginant avec peine ce que pouvait être les besoins corporels de cet être odieux, mais il se trouva que Berlioz nous avait roulé.barbecue

«  Ha mes gaillards, à qui pensiez vous parler, je suis grand seigneur, je suis Berlioz l'oiseau fou, amenez moi plutôt loin de cet endroit car j'ai beaucoup à faire. »

Devenu alors soudainement taxi pour oiseau nous roulâmes jusqu'au Fjord à proprement parlé où Berlioz goba quelques mouches de sable afin de prendre des forces pour la route, et fîmes demi tour jusqu'à ce que l'on s'arrête devant la demeure d'un de ses comparses, enfin ça c'est ce que l'on croyait. Il s’avéra en réalité que ladite demeure appartenait à un Shagg, race profondément antagonique avec celle de Berlioz, on ne mélange pas mers et forêts.

Bref, Berlioz armé d'une clé de vingt, arriva par surprise et détruisit méthodiquement tout ce qui l'entourait, le lac qui était transparent auparavant, devint rapidement rouge du sang de ses ennemis.

Apeuré nous ne pouvions plus fuir cette brute et donc priâmes pour nos vies. Berlioz voyant notre changement d'attitude, éclata de rire sardonique en ouvrant le bec : «  J'étais venu aidé mon ami Shaggy, il voulait faire de la confiture de fraise , j'en ai un pot entier, vous en voulez un bout? ».

( Arrivé à ce stade du récit l'absurde devient normalité)

Berlioz n'avait pas fini de nous estomaquer, après un bon barbecue sur la plage, fait de saucisses à l'étrange saveur de Shaggy, agrémenté de fromage, nous partîmes dans ce que Berlioz appelait le grand lagon, sorte de mégalopole pour oiseau, avec des multiples espèces tel hérons, cygnes noirs, goélands, et j'en passe des plûmes qui se mélangent. Alors là nous ne rentrerons pas dans les détails de cet orgie d'oiseaux, c'est trop, parfois il faut savoir s'arrêter.lagoon

Imaginez juste : un lagon, soit de l'eau, dans cet eau des poissons à profusion, au dessus de cette eau des oiseaux par centaines de milliers, et dans tout ça, pas un prédateur. Alors qu'elle est l'image qui vous vient à l'esprit ?

Après cette nuit Berlioz nous exposa en réalité le but de son voyage. Il cherchait à retrouver ses parents et il avait eu vent qu'il existait un voyant dans les Catlins qui pouvait l'aider.

Nous le conduisîmes donc auprès de cet animal qui était en fait un lion de mer. Il vivait au point le plus au sud de l’île car c'était là que naissaient ses visions, aidées à grands coups de champs électromagnétiques

seal lion 2

Imposante, Irma la grosse nous accueilli le bide ouvert dans sa propriété. Après la demande de Berlioz commença le rite de voyance, l'incantation suprême. Irma la grosse se mit a danser frénétiquement sur le sable, le remplissant des traces que laissait son corps obèse. Enfin s'étalant de tout son être dans un état entre le sommeil et l’éveil, elle se mit à bêler une sorte de charabia chamane flippant qui nous laissa toute chose. Irma ensuite en se réveillant expliqua qu'elle avait vu que la réponse a nos questions se trouverait à Dunedin. Nous prîmes la route aussitôt, Berlioz tout excité se mit à fumer un joint pour calmer ses hardeurs, et chanta quelques airs de Reggae, remixé façon classique, car n'oublions pas, Berlioz reste un baryton.

Cependant tout ne pouvait être parfait. La voiture si bien huilée, tomba dans un guet-apens orchestré par des otaries belliqueuses et sournoises sur une plage appelé « CANNIBAL BAY ».

 

« OUI MESDAMES, MESSIEURS, DES OTARIES CANNIBALES VOUS AVEZ BIEN ENTENDU. LE MONDE ANIMAL EST D 'UNE ATTROCITE SANS LIMITE ! »

 

N'ayant aucun refuge, autre que la mer, nous plongeâmes vaillamment dans les vagues cherchant à nager plus vite que ces tas de graisses luisants. Nous comprîmes qu'elles en avait après nos provisions de noddles, et nous nageâmes donc vers le large, abandonnant notre chère et tendre SUBARU. Le seul moyen pour nous était donc d'aller à la nage jusqu'à Dunedin. Après plusieurs heures, nous fûmes exténués et nous décidâmes d'un commun accord de faire du stop. Lever le pouce en pleine mer n'est pas sans difficultés, mais cela porta bien vite ses fruits car une colonie de dauphin Hector, nous prirent avec eux jusqu’à bon port. ( trop cute).titine plage

Soit, nous cherchâmes pendant plusieurs jours les parents de Berlioz en vain. Berlioz commençait à perdre espoir, il passait plus de temps au comptoir devant son double Whisky. Il voulait je me rappelle bien, «  aller voir Irma avec sa clef de vingt afin de refaire de la confiture, mais de mûre cette fois ».

Heureusement un soir alors que nous nous promenions sur la digue, nous vîmes subitement de grands mouvements dans le ciel. C'était des albatros splendides et majestueux planant au dessus du phare. Et là, d'un coup, je ne sais ce qui se passa, mais Berlioz sentit que c’était eux, il s'élança et vola vers ces géants des airs afin de les rencontrer.

Il se prit un bon coup d'aile dans le gueule car en réalité, et oui je vais vous décevoir, ce n'était point ses parents. Cela ne pouvait être que trop beau, un petit moineau, enfant d'oiseaux racés, nous ne sommes pas dans un Walt Disney, vous avez vu Mickey Mouse ici, Hein , avez vous vu Mickey ? NON !

Désespéré nous fumes impuissant face au malheur de Berlioz qui se mit à boire double. Il ne fit pas cela seul, il trouva vite un compagnon d'infortune, un manchot à œil jaune à la pupille rouge. Après des semaines de camaraderie autour de la bouteille, ils se demandèrent l'un et l'autre ce qui les rendait tristes. Et c'est ainsi qu'un miracle se produisit.

Berlioz n'était pas le seul à la recherche d'êtres chers. Il se trouva que le manchot cherchait son fils qu'il avait perdu en le misant lors d'un tournoi de poker, et qu'il avait demandé également à Irma, où le trouver et qu'il aurait des réponses à Dunedin. Les deux volatiles firent le rapprochement en quelques secondes et se mirent à pleurer de joie en s'embrassant de bonheur. Berlioz n'était plus l'oiseau fou, Berlioz était dorénavant : l'oiseau-manchot.pinguin prefrified forest

 

 

Comme quoi dans la vie, tout n'est jamais que noir ou que rose. Berlioz était certes, devenu alcoolique, mais il avait en contre-partie grâce à l'alcool, retrouvé ses parents.

 

(Cette morale est digne d'une fable de La fontaine).

1 février 2013

Bilbo...

L'histoire qui va suivre est un nouveau genre que j’appellerais personnellement de la fantasy-réalité.

Il s'agit de :

BILBO OU LA VIE CACHEE D' UN VOYAGEUR TRANQUILLE SE PROMENANT AVEC SON BACKPACKER ENTRE LE VILLAGE DE ROSS ET LA VILLE DE TE ANAU

(Le titre en jette déjà un max)

 

Je ne reviendrais pas sur l'histoire complètement plagié sur blanche neige et les 7 nains qu'est Bilbo le Hobbit, remplaçant des nains mineurs multi-millionaires essayant en vain de séduire une femme inaccessible car c'est quand même la plus belle du royaume (selon un miroir qui décide un peu à la façon du concours des miss France de notre époque, avec une reine que l'on pourrait comparer à notre chère Geneviève), par des nains guerriers quelques peu rustres mais amicaux combattant sans relâche des orcs orduriers et sales.

Mais aujourd'hui ce qui va nous intéresser dans cette histoire extravagante, ce ne sont pas les faits glorieux que Bilbo et ses petits amis accomplissent, non non non, ce sont les petites choses, les petites questions qui germent dans notre esprits et qui restent malheureusement sans réponses. C'est avec la plus grande fierté que je vais enfin vous dévoilez la vie véritable d'un voyageur légendaire.

 road wanaka queenstown

Premier questionnement : Comment Bilbo s'habille-t-il ?

Il faut savoir que par sa célébrité Bilbo a obtenu quelques avantages tel qu'être sponsorisé par la marque Quechua, il s'habille donc en conséquence avec des chaussures décathlon qu'il a essayé sur la plate forme multi-surfaces dans le rayon randonnée, des manteaux décathlon, des tee-shirts décathlon, des serviettes qui sèchent vite mais qui puent décathlon, des sacs décathlons, des pyjama, des tentes, des strings et des j'en passe décathlon. Quelques exceptions, le dimanche, quand le ciel est clément, il aime s'habiller en petite robe qu'il a acheté a Pagani ou alors lorsque il pleut des hallebardes il met son petit pancho jaune fluo avec lequel il sue beaucoup dessous et attire de nombreux insectes à plusieurs kilomètres à la ronde.

 

Deuxième questionnement : Que mange Bilbo ?

Bilbo mange bio et s'alimente uniquement en légume qu'il achète au supermarché du coin. La noddle fait partie de la fête, il adore la cuisiner lorsqu'il pleut sous son parasol imperméable qu'il a volé, assis tranquillement sur un petit tabouret de pêcheur. Parfois il fait quelques barbecue sur les plages et bouffe de nombreuses saucisses gorgées de de fromage. Bilbo aime aussi prendre un petit déjeuner copieux afin de combattre orcs, dragons et sandlflies, composé de beurre de cacahuète sur des toasts et aussi de céréales dans du lait crémeux.

Le soir il apprécie enfin, avant de sombrer dans un sommeil de loir, manger quelques friandises ou chocolat.

Maintenant Biblo est gros et il sait pourquoi

 skepper road 2

Troisième questionnement : Comment voyage Bilbo ?

La majeure partie du temps Bilbo marche avec ses belle tongues qu'il a trouvé sur une aire d'autoroute (oui l'abandon des tongues en Nouvelle Zélande est un fléau). Il accomplit alors des kilomètres sans s'arrêter passant de lagoons à glaciers, de forêts luxuriantes à plages désertiques. Cependant ne soyez pas naïf jeunes padawans car Bilbo aime rouler dangereusement avec son gros 4x4 sur des routes de gravier, passant des trous gros comme des obus, des virages sans visibilités ou il croise des bus avec bien sur le vide terrible à quelques centimètres de ses roues, ou encore des ponts en bois, vieux d'un siècle et suspendu à 300 mètres de hauteur.

 plage gellipsie 2

Quatrième questionnement : où Biblo fait-il ses besoins ?

Bilbo est très propre et évite de faire cela dans la nature. Il se pose dans une petite boite sur un trou rudimentaire, où il peut voir le fond qui n'est jamais bien bas et rempli de choses merveilleuses. Mais bilbo est content il n'a pas a tirer la chasse. Et il peut s'entraîner à retenir son souffle afin de devenir très bon en apnée.

Cinquième questionnement : Où Bilbo dors-t-il ?

Son lieu de prédilection est bien sur sa chariote où il se couche sur un matelas de 2cm d'épaisseur dans un sac de couchage version alvéole, en se prenant pour une abeille qui part butiner les étoiles qui sont très visibles dans la voûte céleste de chez nous. Mais rassurez vous, Bilbo aime baver sur son coussin comme tout le monde.

fox glacier 4

Nous espérons, après ces quelques lignes, avoir éclairé votre ignorance d'une belle lumière cognitive prélevée directement de la lune, qui ici, envoi son pâté. Et maintenant nous vous souhaitons bonne nuit les petits, il est temps d'éteindre la chandelle qui travaille beaucoup trop par chez vous.

19 janvier 2013

Ross, l'homme aux mains d'or

 

arthur pass 7Je m'en vais vous conter l'histoire étrange et singulière de Ross, cet homme dont la vie entière est sujette aux fantasmes les plus fous, les plus beaux ou encore les plus vicieux, enfin bref une existence passionnante. Ross était un prénom qui allait parfaitement avec la physiologie de notre homme, prononciation rude allant avec un silhouette robuste, une barbe drue et des traits grossiers. Cela impose le respect n'est-il pas ?

Quoi qu'il en soit ce gaillard avait pas mal baroudé dans sa vie, fait tout les métiers du monde, et arrivé à l'âge de cinquante ans, l’expérience et le temps avaient forgé chez lui un caractère inébranlable, un moral d'acier, un tempérament de fifou, et il n'attendait plus rien de la vie, à part sa partie de pêche du dimanche matin sur la Garonne. C'est par hasard donc que son aventure commença, assit sur sa barque attendant que la truite sauvage morde, il fut en quelque sorte happé, c'est le mot, oui happé par une tempête féroce qui le fit dériver de la rivière à l'atlantique, de la méditerranée à la mer rouge, de l'océan indien au pacifique et il débarqua enfin sur les côtes sauvages et dangereuses de l'ouest de la Nouvelle-Zélande. Bien sur Ross n'avait rien vu de tout cela, occupé a ferré une grosse prise qu'il mangea ensuite, cru avec l'hameçon évidemment.truman track 2

On peut dire que l'environnement où il arriva ne lui plut pas particulièrement, que ça le faisait royalement chié et qu'il aurait bien ramé pour revenir à son point de départ. Cependant il ne pouvait, oui il ne pouvait car simplement sa barque fut littéralement aplatie contre la roche et propulsé dans les airs à une hauteur approximative de cinq mètres vingt cinq, tel un pancake que l'on balance hors de la poêle, ho que c'est amusant.

En revenant à l'environnement : jungle dense et impénétrable , pluie battante et discontinue, et pour finir l'ennemi numéro 1 de tout les êtres vivants de la planète, ce vampire batard, ce suceur de sang qu'est la mouche de sable attaquant sans relâche pour se gaver de chair fraîche.

 

Paragraphe coup de gueule.

Je voudrais simplement exprimer mon plus profond désaccord avec la dénomination « mouche de sable » qui est en grande partie erronée. Certes la mouche de sable vit, chasse, baise dans des endroits sableux, mais pas que, car la mouche de sable peut devenir mouche de rivière, mouche de forêt, mouche de prairie, mouche de montagne...etc. Je proposerais donc un nouveau nom tel que la mouche perfide, ou alors, plus grossier mais nettement plus compréhensible, la putain de mouche de merde. Voilà, c'est tout pour le moment.

 

Coup de machette après coup de machette Ross se fit un chemin dans cette végétation envahissante et enfin découvrit une ville. Affamé et sans le sou, cet être décharné chercha un travail à Hokitika. Il fut facilement prit par la principale firme de la région, une entreprise laitière multinationale, qui exploitait les pauvres âmes échoués tel Ross en les nourrissant de poudre pour bébé. Ross fut vite conscient que ce n'était pas pour lui, et comme il agissait plus qu'il ne parlait, décida de se rebeller, un peu comme Spartacus dans la Rome Antique, levant une armée de Robinson Crusoé. Ils se mirent à pisser dans les cuves à lait pour exprimer pleinement leur mécontentement et ensuite firent exploser l'usine. Le lait se répandit partout dans la rivière donnant une couleur étrange à l'eau mais agréable à l'oeil, d'ailleurs si j'étais vous je mangerais mes céréales dedans pour le petit déjeuner.

Anyway, Ross fut licencié avec les autres gus (injustement) mais il fut heureux car il sentit que sa destiné pourrait seulement s'accomplir en allant vers le sud.

 charleston

Point information

Le sud dans l'hémisphère où se déroule l'histoire que vous êtes en train de lire n'est pas le même que dans l'hémisphère nord. En effet, lorsque dans le sud vous cuisinez avec de l'huile d'olive Puget après une bonne partie de pétanque, un verre de pastis à la main, le chant des grillons dans vos oreilles, ici les gens marchent dans les glaciers, tout de mérinos vêtu, en se prenant une bonne brise glacé dans les dents, et non ce n'est pas une pub pour Freedent.

 

Ross voulait aller dans le sud mais cependant il ne put car une gigantesque inondation avait détruit le pont pour y accéder, et la rivière déchaînée n'avait plus de passage à guet. Tout semblait finit pour lui car devant ces flots ténébreux, Ross se sentit, pour la première fois de sa vie, impuissant. Il s'agenouilla dans la boue, tendit les mains vers le ciel et hurla d'un voix terrible cette question existentielle que tout le monde se pose au moins une fois dans sa vie «  POURQUOIIII? », mais nous on évite de beugler en général. La réponse vint soudaine, belle et puissante, Ross tourna la tête vers le courant et vit que l'eau brillait, brillait, brillait tellement qu'elle lui faisait mal aux yeux. Il s'approcha et alors émerveillement total, au fond gisait clairement une énorme pépite de ce métal précieux que tout le monde convoite, il s'agit bien sur de l'or

.lewis pass road 5

Après cette découverte sensationnelle, il ne s'arrêta pas la et prospecta dans toute la région comme un malade mental et devint riche. Survient alors une part de fantastique dans ce récit.

La légende raconte qu'il devint tellement riche qu'il put s'acheter une montagne et dans cette montagne il trouva une grotte où il entreposa tout ses lingots. Avant de mourir, il s’emmura vivant et s'endormit paisiblement sur toute sa richesse. Si par hasard vous vous promenez dans le coin un jours, vous pouvez voir encore le fantôme de Ross, combattant bravement avec sa machette, les féroces « sandflies ».

Cette histoire est une belle connerie, yeah yeah !

See ya

ross l'or 6

31 décembre 2012

La mine de Granite

Après plusieurs mois d'aventures, un problème se posa lorsque nous arrivâmes sur la Westcoast.DSC02548

Cela faisait plusieurs jours que je voyais en face de moi un être qui en un mot était totalement perdu. En effet Pépère s'ennuyait, Pépère n'était pas dans son assiette, il ne parlait plus, ne mangeait plus, ne s'habillait plus, ne gueulait plus, et chose grave, il ne voulait plus conduire. Imaginez vous un peu, ne plus toucher à un volant, ne plus appuyer sur la pédale d'accélération, ne plus klaxonner en apostrophant les autres conducteurs!

Non, Il avait l'air misérable, la bave au lèvre, le visage morne, l’œil vide, les joues ternes, les oreilles tombantes, enfin la sale gueule quoi. Je ne savais que faire car pourtant j'avais essayer de l'amuser de l'occuper comme on essaye de redonner le sourire aux lèvres à l'enfant qui a perdu son chat, au borgne qui a perdu son œil, à la chèvre qui a perdu Mr Seguin. J'avais tenté plusieurs points d'accroches, tel lui montrer des couchers de soleil à rendre romantique le plus frigide des dictateurs, ou encore le réveiller doucement sur une plage déserte avec vu sur les dauphins et innombrables oiseaux mélodieux.

DSC02530

Mais rien n'y faisait, Pépère était malheureux.

Cependant la vie et ainsi faite que parfois, elle nous guide vers le bon chemin, et c'est ce qu'elle fit en nous amenant par hasard vers les montagnes.

Au départ de notre voyage vers le sud, nous ne devions absolument pas aller dans cette direction, car ces monts escarpés se situaient au nord de notre position et il n'y avait aucun intérêt donc d'y faire un crochet. Pourtant, alors que l'on passait près d'un vieux chemin de fer délabré, je vis un changement notable dans l'attitude de pépère qui se mit a fixer les rails d'un drôle de regard.

margot rock

Il ne disait toujours rien mais je décidais quand même de faire demi-tour et de suivre, ce qui semblait le captiver. Car cela le captivait, plus on avançait, plus je sentais cet être si vide auparavant, reprendre de la consistance, redevenir quelque chose, quelqu'un, redevenir cet homme tendre que j'avais tant aimé..

Arrivé à la fin du chemin de fer, Pépère s'activa comme jamais il ne s'activa, il sortit de la voiture et commença a s'affairer un peu partout en courant, en beuglant des choses incompréhensibles. Phénomène remarquable il s’arrêtait constamment le nez pointé vers le ciel et sentait, oui mesdames messieurs, il SENTAIT, il sentait tel le cochon cherchant la bonne truffe que l'on va mettre dans sa bonne omelette! Le plus étonnant, fut sans aucun doute, quand il s'agenouilla par terre et se mit à ronger à l'aide de ses incisives la totalité de la voie afin d'y enlever la rouille.

Après coup,il s'approcha vers moi et me hurla d'un ton assuré : «  Ca y est, c'est décidé je vais creuser ! »

Et avant que je ne puisse lui poser la moindre question, il se volatilisa. Sacré Pépère dira-t-on mais au point ou est rendu le récit, je ne savais absolument pas ce qu'il voulait creuser ce bougre, car creuser un trou je veux bien, mais bon où est l'interêt? Hein, vous pouvez me dire? OU est le putain d'interêt??????? UN TROU! UN TROU! Je vais t'en creuser un moi, bien profond et je te foutrais les deux jambes dedans si tu continues avec tes idées à la con!

DSC02535

Soit, je me mis donc à le chercher pendant plusieurs jours dans la ville et ces alentours, quand enfin je croisa une charmante dame chauve et sans dents qui m'envoya vers la direction des montagnes car apparemment elle y avait entendu un vacarme ahurissant. Un peu déconcerté je me mis sans grand espoir, à suive cette piste, et arrivé près des montagnes, je fus estomaqué. J’entendis et je vis quelque chose d'incroyable que nul autre n'avait vu avant moi. Pépère, mon pépère était devenu mineur. En l'espace de quelque jours il avait troué la montagne qui ressemblait désormais plus à un immense gruyère qu'à un bloc rocheux. Et ce n'est pas tout, il avait creuser des galeries tout confort avec lumière et aération, avec un immense ascenseur permettant d'accéder aux plusieurs niveaux. Je le retrouvais donc toute gaîte dans un tunnel d'une mine, sifflotant, dansant et mettant des coups de pioche en même temps :

« Pépère c'est dingue tout ça, mais une question me vient à l'esprit: pourquoi ? »

Il me répondit avec le regard en feu contrastant avec la noirceur de son visage couvert de poussière

«  Pour le granite Pépète, pour le granite ».

Il m'expliqua ensuite qu'il avait réparé la ligne de chemin de fer qui avait été abandonné car construite uniquement pour chercher du charbon, matériau non digne d'un homme de cette noblesse d'âme, refoutu un train dessus et que désormais le granite était acheminé dans tout le pays et vendu via la compagnie qu'il avait fondé en même temps.

Le petit hameau devint rapidement une grande ville, que pépère décida de renommer en l'appelant Granity en l'honneur de sa découverte. Mon homme fut élu plusieurs fois gouverneur, et aimait, même après avoir arrêté de travailler, se promener dans les mines et boire quelques bières avec les mineurs en racontant quelques blagues fort coquaces. Il adorait également tenir compagnie aux enfants que l'on envoyait dans les profondeurs des mines pour prospecter sur de nouveaux filons et que l'on abreuvait à la bière au gimgembre pour leur faire oublier la perte de leurs camarades sous les éboulements fréquents. Quel paternalisme!

alex trainUn jour la mine fut presque vide alors Pépère décida, pour que la gloire de sa ville soit encré sur les pages de l'histoire, de placer les derniers morceaux de granite sur la plage, face à l'océan.

Désormais Pépère est reparti avec moi vers le sud comme convenu, heureux comme un pinçon, et vous pouvez encore, si vous allez à Granity, voir le long de la mer, les pierres de granite innombrables et polies par le ressac des vagues, qui lors des beaux jours irradient de leurs couleurs chatoyantes, le rivage de partie de la Nouvelle-Zélande.

Margot train

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité